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Après l'été "le moins pire du reste de nos vies", les jeunes pour le climat appellent à la mobilisation

Quatre ans après les premières grèves lycéennes, le mouvement appelle à manifester ce vendredi à 11h30 "devant la mairie, dans chaque ville, chaque village" pour "faire prendre conscience de la catastrophe écologique" et "préparer les 10 ans à venir".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une pancarte brandie lors d'une marche pour le climat à Perpignan, le 9 avril 2022. (STEPHANE FERRER / HANS LUCAS)

Le mouvement des jeunes pour le climat initié il y a quatre ans par Greta Thunberg connaît "un nouvel entrain", affirme sur franceinfo vendredi 23 septembre Pablo Flye, porte-parole de Fridays For Future France. Il appelle à manifester à "11h30 devant la mairie, dans chaque ville, dans chaque village", ce vendredi. "On est prêts à une vague de mobilisation", prévient le jeune écologiste.

Selon Pablo Flye, "une partie de la jeunesse, qui n'était pas en âge de se mobiliser en 2018, ou qui n'avait pas pris conscience a réalisé cet été la gravité de la situation climatique", après un été marqué par la sécheresse et les incendies. "C'est nous qui allons être les plus touchés, nous sommes déjà touchés et, ce qu'on vit là, c'était sans doute – pour nous – l'été le moins pire du reste de nos vies", ajoute-t-il.

Parler d'écologie "dès l'école primaire"

Pablo Flye appelle "à l'action et à la mobilisation". Le but de Fridays For Future est de porter des messages "qui fassent prendre conscience de la catastrophe climatique" et, en même temps, "de se structurer et de décrocher des petites victoires". "On dit aux politiques, agissez ! Mais on pense qu'il faut porter des revendications plus précises", déclare-t-il, évoquant, par exemple, la nécessité de "parler plus d'écologie, dès le plus jeune âge, dès l'école primaire" et de développer des moyens pour faire face au dérèglement climatique.

Pour Pablo Flye, la sobriété est un levier "hyper important", dont il faut se saisir, au-delà de l'appel du gouvernement pour faire face à la crise énergétique. Il faut, selon lui, "voir au long terme" et "préparer les 10 ans à venir". "Si on forme, maintenant, les nouvelles générations, ce sont des générations qui seront dans le monde du travail au moment où on pourra encore agir sur la question de la crise écologique", résume-t-il.

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