Cet article date de plus de deux ans.

Crise climatique : des ONG du monde entier menacent de poursuivre leurs gouvernements en justice "pour demander des comptes"

Plus d'une vingtaine d'associations de tous les continents, dont Notre Affaire à tous pour la France, somment leurs représentants d'agir en faveur de l'environnement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des manifestants avec des une banderole "Ensemble agissons pour la justice climatique", de l'ONG Notre Affaire à tous, le 12 mars 2022 à Paris. (RAPHAEL KESSLER / HANS LUCAS / AFP)

Une menace de poursuites en justice. Des ONG du monde entier pressent leurs gouvernements de "changer de cap" en faveur du climat, lors de la prochaine COP27, dans une lettre publiée mardi 27 septembre. "Si vous continuez à nous laisser tomber, nous nous tournerons vers les tribunaux pour demander des comptes", préviennent plus d'une vingtaine d'associations. "La loi est de notre côté", insistent-elles dans leur longue missive.

Les ONG signataires viennent d'Afrique, d'Amérique du Nord et du Sud, d'Asie, d'Australie ou d'Europe. Elles demandent aux gouvernements d'agir de manière plus décisive pour limiter le réchauffement climatique et pour en atténuer les effets catastrophiques. Parmi elles, l'ONG Notre Affaire à tous représente la France et a déjà fait condamner l'Etat français, car un tribunal l'a tenu pour "responsable" de manquements à ses engagements et du "préjudice écologique" qui en découle.

"La COP27 est l'occasion pour vous de changer de cap : de minimiser l'ampleur des souffrances et des violations des droits humains causées par votre incapacité à faire face à la crise, et de respecter vos obligations légales en vertu du droit national et international", plaident les ONG, avant le grand rendez-vous international du climat sous l'égide de l'ONU, qui se tient en novembre en Egypte.

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.