Climat : Emmanuel Macron s'affranchit des précautions diplomatiques et provoque la Pologne
Au sommet de l'ONU à New York (États-Unis) lundi 23 septembre, Emmanuel Macron veut s'afficher en première ligne dans le combat pour le climat, quitte à provoquer la Pologne et les jeunes manifestants.
"Défiler tous les vendredis pour dire que la planète brûle c'est sympathique, mais ça ne règle pas le problème". Cette phrase prononcée par Emmanuel Macron dans l'avion qui le menait au sommet de l'ONU à New York (États-Unis) lundi 23 septembre n'est pas passée inaperçue. "Qu'ils aillent donc ces jeunes manifester en Pologne pour convaincre ceux que je n'arrive pas à convaincre", a poursuivi le chef de l'État.
"Je ne stigmatise personne"
La Pologne a immédiatement réagi via l'ambassade, avant une mise au point d'Emmanuel Macron : "Je ne stigmatise personne, mais je veux convaincre nos amis polonais que c'est bon pour eux de bouger". Cette phrase vise à convaincre la Pologne de rejoindre les 24 pays européens déjà signataires de la charte pour la neutralité carbone à l'horizon 2050. "Pour faire bouger les lignes, Emmanuel Macron est prêt à s'affranchir des habituelles précautions diplomatiques", conclut le journaliste Jeff Wittenberg depuis New York.
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