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Climat : l'impact des vagues de chaleur sur l’économie mondiale

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Climat : l'impact des vagues de chaleur sur l’économie mondiale
Climat : l'impact des vagues de chaleur sur l’économie mondiale Climat : l'impact des vagues de chaleur sur l’économie mondiale (France info)
Article rédigé par franceinfo - S. Piard, F. Vallet, C. Meneau, C. Ricco
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Le mois de juillet 2023 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre. Selon l’agence européenne Copernicus, la température moyenne mondiale a atteint 16,9°C. Ces fortes chaleurs ont des conséquences sur notre santé mais également sur notre économie.

Des maisons qui s’écroulent dans une rivière, gonflée par la fonte d’un glacier, en Alaska. La chaleur s’invite sur tous les continents. En Corée du Sud, il a fait jusqu’à 38°C au rassemblement mondial des scouts, 600 participants ont été victimes de coups de chaleur. Juillet 2023 est le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre et les chaleurs extrêmes ont des conséquences sur la santé et l’économie. Les autorités américaines estiment qu’elles feraient perdre 100 milliards de dollars chaque année. Un assureur a chiffré l’impact mondial de la canicule du mois de juillet : -0,6 point de croissance. Pour la France, cela donnerait -0,1 point de PIB, soit l’ensemble des richesses produites en un an. "Dès qu’on a trois ou quatre jours de canicule, c’est presque un dixième de PIB. On travaille moins et moins bien, on déplace des chantiers, on fait des erreurs", explique Ludovic Subra, chef économiste du groupe Allianz.  

Forte baisse de la productivité 

La tête tourne, les idées se brouillent… La productivité chuterait de 40 % au-delà de 32°C, et de 66 % à 38°C. Il faut donc s’adapter, décaler les horaires de travail, améliorer l’isolation pour que l’économie continue de tourner pendant les canicules qui s’annoncent plus nombreuses. "On sait que le réchauffement climatique va continuer dans les décennies à venir, potentiellement se stabiliser sur la fin du XXIe siècle selon les choix qu’on aura fait en termes d’émissions de gaz à effet de serre", indique Françoise Vimeux, climatologue à l’Institut de recherche pour le développement. Des choix qui dépendent des décideurs politiques et des consommateurs. 

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