COP21 : de grandes villes menacées par la montée des eaux, même avec un réchauffement planétaire limité à 2°C
Des territoires aujourd'hui peuplés par 280 millions de personnes sont voués à disparaître sous les eaux, selon un rapport publié dimanche.
Shanghai, Bombay ou Hong Kong sont menacées. De grandes villes sont vouées, à long terme, à être partiellement englouties par les eaux sous l'effet du réchauffement climatique. Et ce, même si le monde parvient à limiter la hausse des températures à 2°C, selon un rapport de l'institut de recherche américain Climate Central, publié dimanche 8 novembre.
Avec une hausse de 2°C, le niveau des mers continuera à s'élever jusqu'à 4,7 mètres et recouvrira des territoires aujourd'hui peuplés de 280 millions de personnes. Si le réchauffement planétaire atteignait 4°C, le phénomène concernerait plus de 600 millions d'habitants, selon l'étude, qui se fonde notamment sur des données satellitaires sur les niveaux océaniques.
La Chine, l'Inde ou les Pays-Bas particulièrement touchés
"Un réchauffement de 2°C représente une menace pour l'existence à long terme de nombreuses grandes villes et régions côtières", souligne Ben Strauss, un des auteurs de l'étude. La Chine, l'Inde et plusieurs autres pays d'Asie du Sud-Est seraient particulièrement touchés, tout comme le Brésil, les Pays-Bas ou encore les Etats-Unis.
Mais les mesures qui devraient être entérinées lors de la COP21 afin de réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre feront malgré tout une différence. "Certaines réunions historiques ont dessiné des frontières territoriales, rappelle Ben Strauss. La COP de Paris affectera la frontière globale entre terre et mer."
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