: Vidéo COP21 : les militants écologistes dénoncent des dérives de l'état d'urgence
Les mesures de sécurité renforcées prises par le gouvernement divisent les militants écologistes, en marge de la COP21. Explications avec France 2.
L'état d'urgence n'en finit pas de soulever des questions. Alors que la COP21 va débuter, dimanche 29 novembre, des mouvements écologistes dénoncent des mesures trop sévères contre leurs militants, qu'ils estiment victimes de dérives policières et judiciaires.
Des personnes "susceptibles de troubler l'ordre public"
Joel Demenjoud a vu vingt policiers débarquer chez lui, jeudi 26 novembre. Le militant, assigné à résidence, doit régulièrement pointer au commissariat. "Je n'ai pas le droit de quitter Malakoff pendant quinze jours, déplore-t-il. Je ne comprends pas ce qu'on me reproche. Je subis une sanction sans fondement judiciaire."
Pour le ministère de l'Intérieur, cette mesure est justifiée. "Les personnes assignées à résidence sont susceptibles de troubler l'ordre public, affirme Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l'Intérieur. Personne ne comprendrait que l'on ne prenne pas toutes les mesures possibles dans le cadre de l'état d'urgence."
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