Culture : le cinéma modifie ses habitudes pour préserver l'environnement
À l’heure où le réchauffement climatique est une priorité pour la majorité de la population, le cinéma se met au vert et adapte ses habitudes en faveur de l’environnement. Dès 2023, chaque producteur devra fournir son bilan carbone.
Le décor est naturel. Cordon, un village de Haute-Savoie, est le lieu de tournage d’un film. Dans l'œil des caméras, des centaines de figurants, de techniciens et de comédiens. Mais un membre particulier de l’équipe est tapi dans l'ombre. Mohamed Hamdaoui est éco-référent. "Mon rôle, c’est de réduire l’empreinte carbone d’un film comme celui-ci. C’est un nouveau métier.” Il doit évaluer les dépenses énergétiques du tournage et y remédier.
Dès 2023, chaque production devra fournir un bilan carbone
Fini les forêts brûlées d’Apocalypse Now ou les voitures détruites de Fast and Furious. Désormais, un logiciel enregistre toutes les dépenses de CO2 et identifie ce qui pollue le plus sur le tournage. Clovis Cornillac met lui aussi la main à la pâte en venant sur le tournage à vélo. Dès l’année prochaine, chaque production devra fournir un bilan carbone, comme aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en Allemagne.
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