Gel tardif : Joris Miachon, président de la coordination rurale Auvergne-Rhône-Alpes, craint que les arboriculteurs ne se retrouvent "à cours de solution"
Alors qu’un gel tardif menace les cultures, les agriculteurs sont inquiets. Joris Miachon, arboriculteur dans la Drôme et président de la coordination rurale Auvergne-Rhône-Alpes, est invité du 12/13 info du lundi 22 avril pour commenter cette actualité. "On est inquiets pour deux raisons. La première, c’est le gel avec des températures qui pourraient descendre au-dessus de zéro", déplore-t-il. Par ailleurs, il assure que le cumul d’air froid expose les agriculteurs à ce qu’il appelle un retrait de sève. Au lieu de monter, elle va descendre. "Cela implique une chute physiologique des fruits qui ne seront plus alimentés", regrette l’arboriculteur.
500 euros de l’heure par hectare
Pour se prémunir du gel, Joris Miachon utilise des bougies anti-gel. Il reconnaît que lui et ses collègues vont être "limités par la capacité économique des entreprises". Pour le moment, sur la région, les arboriculteurs ont été plutôt épargnés, "puisqu’il n’y a eu qu’une seule nuit de lutte" contre le froid. Selon lui, si "cela dure toutes les nuits pendant 15 jours, on va être à court de solution". En effet, d’après ses calculs, le dispositif de bougies anti-gel lui coûte 500 euros de l’heure par hectare.
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