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Vidéo À Londres, un tunnel clandestin pour arrêter la construction d'une ligne de train

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Ils ont mis deux mois pour creuser un tunnel clandestin, et depuis fin janvier, ils vivent dedans. L'objectif : empêcher et alerter sur la construction d'une ligne à grande vitesse qui traverse des sites protégés.
VIDEO. À Londres, un tunnel clandestin pour arrêter la construction d'une ligne de train Ils ont mis deux mois pour creuser un tunnel clandestin, et depuis fin janvier, ils vivent dedans. L'objectif : empêcher et alerter sur la construction d'une ligne à grande vitesse qui traverse des sites protégés. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Ils ont mis deux mois pour creuser un tunnel clandestin, et depuis fin janvier, ils vivent dedans. L'objectif : empêcher et alerter sur la construction d'une ligne à grande vitesse qui traverse des sites protégés.

Pendant ce temps-là, à Londres, Blue Sandford, 18 ans, est barricadée dans un tunnel clandestin depuis le 27 janvier. Accompagnée de huit autres militants écologistes, elle proteste contre la construction d'une ligne à grande vitesse desservant le centre et le nord de l'Angleterre. Le Premier ministre anglais Boris Johnson défend ce projet, actuellement, le plus grand d'Europe. Cette nouvelle ligne endommagerait irrémédiablement cinq sites protégés au niveau international, 33 sites protégés au niveau national et 108 forêts anciennes...

Il a fallu deux mois pour creuser le tunnel. De nuit, cachés sous une tente, les activistes l'ont creusé sous un parc public londonien très fréquenté, situé à quelques mètres du chantier HS2. Selon eux, ils ont assez de vivres pour y rester encore des semaines. Depuis plus de deux semaines les policiers tentent de rentrer dans le tunnel pour les déloger. Lazer Sandford, le grand frère de Blue est, lui, sorti du tunnel. Il s'est rendu volontairement à la police en échange de produits d'hygiène et de lumière.

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