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Vidéo Pour dénoncer la surconsommation, ils mènent une action non-violente dans une grande surface

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Durée de la vidéo : 2 min
Le jour du dépassement est synonyme d’une consommation des ressources terrestres bien supérieure à ce que la Terre est capable de produire en un an. Des activistes de l’association Les amis de la Terre et Action Non-Violente COP21 ont mené des actions dans plusieurs grandes surfaces françaises. Leur but : dénoncer la surconsommation.
VIDEO. Pour dénoncer la surconsommation, ils mènent une action non-violente dans une grande surface Le jour du dépassement est synonyme d’une consommation des ressources terrestres bien supérieure à ce que la Terre est capable de produire en un an. Des activistes de l’association Les amis de la Terre et Action Non-Violente COP21 ont mené des actions dans plusieurs grandes surfaces françaises. Leur but : dénoncer la surconsommation. (brut)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le jour du dépassement est synonyme d’une consommation des ressources terrestres bien supérieure à ce que la Terre est capable de produire en un an. Des activistes de l’association Les amis de la Terre et Action Non-Violente COP21 ont mené des actions dans plusieurs grandes surfaces françaises. Leur but : dénoncer la surconsommation. 

Une action non-violente

Des militants des associations Les Amis de la Terre France et Action Non-Violente COP21 ont décidé de mener une action non-violente au sein d’une grande surface parisienne. Leur but ? Dénoncer la surconsommation des produits. "On est là pour le manque de prise de conscience du gouvernement et aussi des acteurs comme Carrefour, Leclerc et la grande distribution en général", explique Alma Dufour, militante présente sur place. 

L’action a été menée le 1er août 2018, date du 3e jour du dépassement de l’histoire. Cette date symbolique marque le moment où l’humanité "vit à crédit", c’est-à-dire qu’elle utilise plus de ressources que la Terre ne peut fournir en un an. Pour s’attaquer à la surconsommation, les activistes ont choisi de vider les rayons afin d’obtenir une image symbolique. "Au lieu de voir ce produit comme des produits de consommation, comme des choses qui nous apportent du bien-être, il faut qu’on commence à voir ces produits comme des choses qui nous détruisent et qui détruisent la planète."

En finir avec l’obsolescence programmée

Au rayon multimédia, devant une enceinte, Alma Dufour ne peut s’empêcher d’afficher sa déception. Aucune pièce détachée n’est proposée avec l’appareil qui, selon elle, ne sera donc pas réparable. Autre exemple qu’elle juge aberrant : les iPhone 10 dont la réparation nécessiterait 600 €. 

Pour la jeune femme, rien n’est fait pour changer "ce modèle productiviste et consumériste" alors qu’il faudrait démarrer une transition qui passerait par l’allongement de la durée des produits, la réparation des biens ainsi que par l’arrêt du matraquage marketing. "On nous vend des choses dont on n’a pas besoin et on crée le besoin avec le matraquage marketing et avec l’obsolescence programmée."

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