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Cyclone Bejisa : alerte rouge levée, un mort à La Réunion

VIDEO | Lors d'une conférence de presse ce vendredi matin, le préfet de la Réunion a annoncé la fin de l'alerte rouge. Le cyclone Bejisa commence à s'éloigner de l'île. Au moins une personne est morte et 160.000 foyers sont privés d'électricité. Plus de 40% n'ont également plus accès à l'eau courante. Victorin Lurel, le ministre des Outre-mer se rendra sur place "dans les prochaines heures".
Article rédigé par Mathilde Lemaire
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Franceinfo (Franceinfo)

L'île de La Réunion se réveille ce
vendredi, secouée par le passage du cyclone Bejisa. Le cyclone tropical a commencé à s'éloigner. Le
préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx, a indiqué lors d'une conférence de presse
vers 6h (heure de Paris), que l'alerte rouge avait été levée. Le mininistre des Outre-mer, Victorin Lurel devrait se rendre sur place "dans les prochaines heures ", a indiqué Manuel Valls.

Une personne est
morte, "il s'agit d'une personne relativement âgée, qu'on a retrouvé à l'extérieur
de son domicile
", a dit Jean-Luc Marx, qui ajoute que pour l'instant, il
y a "deux blessés graves et 14 blessés légers ". Les deux blessés
sont apparemment tombés d'un toit et d'une échelle. 160.000 foyers sont
toujours privés de courant. Plus de 40% des habitants de l'île n'ont également plus accès à l'eau courante. A Saint-Leu, "les dégâts sont énormes" a estimé ce vendredi Thierry Robert, le maire sur Antenne Réunion.

"Le rétablissement des réseaux (routiers et électriques) sera très progressif" (préfet de La Réunion)

De nombreuses routes restent encore fermées. Le préfet a décidé de limiter la vitesse à 50km/h. Les automobilistes peuvent se déplacer uniquement "s'ils en ont une nécessité impérieuse ", a dit le préfet.

Ce
vendredi, des vents importants soufflent toujours sur les reliefs, et il
continue de pleuvoir. Le ciel est cependant en "transition", c'est-à-dire
que le pire est passé. A Cilaos au milieu de l'île 600 millimètres d'eau sont
tombés en 24 heures. Conséquences : partout les cours d'eau sont en crue et
c'est bien là le plus grand risque.

►►► Lire le communiqué de presse de la préfecture de La Réunion

Cultures ravagées, renfort de l'armée

Les
agents de la Direction des routes et les agents de l'état commencent à recenser
les dégâts : des toits envolés,  des
arbres à terre, des câbles électriques arrachés et des routes inondées. Il
n'est pas question d'autoriser la circulation tant que l'essentiel n'est pas
ramassé. Le risque sinon serait de créer des embouteillages monstres sur les
axes principaux.

"Depuis 20 ans, nous n'avons pas eu un épisode aussi sérieux" (le préfet de La Réunion)

Au
registre des dégâts également : les cultures ravagées, notamment dans le sud de
l'île le maire du Tampon parle de 100 % des surfaces agricoles détruites. Dernière
chose : pour les auditeurs et internautes métropolitains qui ont de la famille
ou des proches à la Réunion et qui ne réussiraient pas à les joindre par
téléphone, pas d'inquiétude. Beaucoup de liaisons sont coupées : 160.000
foyers privés de courant, cela représente près de la moitié des habitants de l'île.

Le préfet de La Réunion a également indiqué que "les forces armées de la zone de l'Océan Indien " aide à "porter secours et à dégager les axes de circulation ". Des renforts "nationaux " vont également arriver ce vendredi matin de Paris, au total, "près d'une centaine d'hommes ".

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