: Vidéo Godefroy de Colombe, PDG de Direct Assurance, sur les intempéries : « Nous avons déjà utilisé tout le budget prévisionnel de l’année 2018 »
Invité de Jean-Paul Chapel dans :l’éco, le patron de la société d’assurance parle de l’avenir du marché, technologique et écologique.
L’actualité est dominée par les intempéries et leurs conséquences sur nos vies. C’est une priorité pour les assureurs, comme Godefroy de Colombe, PDG de Direct Assurance. Une priorité qui coûte, très cher. « Les épisodes météo violents depuis le début de l’année ont fait que le budget annuel que nous avions prévu est déjà consommé. Si l’accumulation de sinistre devait se prolonger, nous serons cependant toujours là. »
Godefroy de Colombe est également venu expliquer comment faire baisser sa prime d’assurance auto. Cela tient, selon lui, en un comportement vertueux et écologique au volant. « Si vous changez de véhicule pour un véhicule moins polluant, nous vous garantissons une assurance moins chère d’en moyenne 245 €. » Autre proposition concernant les pièces d’occasion : « Aujourd’hui, si vous voulez baisser le coût des réparations, en conséquence d’un contrôle technique plus dur par exemple, vous pouvez demander l’utilisation de pièces de réemploi. C’est de l’économie circulaire. »
Avec la modernisation de la conduite, nous ne conduirons bientôt plus nos voitures nous-mêmes. Mais plusieurs incidents ces derniers mois ont montré que les accidents étaient toujours possibles. Alors comment assurer ces véhicules autonomes, c’est l’objet de la question qui fâche. « Il y a un enjeu de droit de la responsabilité. Demain la question peut se poser de savoir si c’est le constructeur, le fabricant de logiciels qui seront responsables. Ce problème de cadre réglementaire est le vrai enjeu de la voiture autonome. »
L’AFP s’est demandé si Godefroy de Colombe s’inquiétait de la rumeur de l’arrivée probable d’Amazon dans le monde de l’assurance. « Ce n’est pas une menace, mais une opportunité de partenariat intéressante. Amazon, ils sont très bon sur l’expérience client. Les assureurs pourraient s’en inspirer. Après qu’Amazon devienne un assureur, je n’y crois pas. C’est un métier, on prend beaucoup de risque, il faut beaucoup de capital. Ça ne me paraît pas être leur stratégie aujourd’hui. »
Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l’interview avec la chanson préférée de son invité, Conquest of Paradise de Vangelis.
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