Météo : la filière du piment d’Espelette voit rouge
Terminer la récolte des piments au plus vite avant le retour de la pluie. Sur la parcelle d’un hectare et demi, il n’en reste que quelques-uns mais chaque piment est précieux. La saison a été difficile avec un automne trop froid et pluvieux. Le producteur a récolté deux fois moins de fruits. "55% de l’an passé, qui était déjà une année très moyenne", a expliqué Gilbert Darthayette. À cela s’ajoute une année déjà humide : en trois mois, il est tombé l’équivalent d’un an de précipitations.
Augmenter les prix
Pendant que les piments sèchent, il faut les contrôler un à un. Bilan : ce sont des piments trop petits pour produire de la poudre. C’est donc un gros manque à gagner en perspective. Face aux aléas climatiques, les producteurs ont demandé une modification du cahier des charges de l’AOP : 15 jours de récoltes en plus. Malgré cela, une dizaine d’entre eux a déjà jeté l’éponge. Une des solutions pour les exploitants est d’augmenter les prix de vente. Quelques centimes d’euros en plus les 100g pour une production qui reste artisanale, jamais l’or du Pays basque n’a aussi bien porté son nom.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.