Automobile : la pollution dans le collimateur des contrôles techniques
À partir du 1e juillet, le contrôle technique va se durcir. L'objectif est de vérifier que la pollution du véhicule n'est pas trop importante.
Il va falloir s'habituer à un contrôle technique encore plus strict. Qu'est-ce qui va changer à partir du 1e juillet ? "Il y a un an, le contrôle technique avait été renforcé sur la sécurité. Cette fois, c'est la pollution qui est dans le collimateur", explique la journaliste Valérie Heurtel, présente en plateau. "À partir du 1e juillet, on va vérifier que votre voiture ne pollue pas plus qu'à sa sortie d'usine. Ça concerne les véhicules diesel, donc plus de la moitié du parc automobile." Quel sera le seuil à ne pas dépasser ? "Le seuil est inscrit sous le capot de votre voiture et il change selon votre modèle. C'est ce qu'on appelle la valeur plaquée".
"Les normes deviennent de plus en plus sévères"
"Le contrôleur va alors mesurer les émissions de particules fines de votre véhicule et les normes deviennent de plus en plus sévères. Les seuils s'abaissent aussi. Aujourd'hui, 1% des véhicules diesel sont recalés au contrôle technique parce que trop polluants : à l'avenir, cela pourrait monter à 7%." Ce contrôle technique va-t-il coûter plus cher ? "Oui, sans doute, car les centres de contrôle ont dû investir dans des machines qui permettent de faire ces tests. Ce sont des tests qui prennent du temps", conclut la journaliste.
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