Grenoble : les alternatives à la voiture

Près de la porte de France ce matin, lundi 12 décembre, le trafic routier à l'entrée de Grenoble (Isère), est plutôt fluide, mais seulement un à deux passagers sont assis dans les voitures. Cela met en colère ce médecin qui se rend à son cabinet en vélo. "C'est scandaleux, il n'y a aucune prise de conscience. Pas de covoiturage", s'énerve-t-elle.

Lâcher la voiture

Les cyclistes sont nombreux sur les quais, mais beaucoup n'ont pas attendu le pic de pollution pour lâcher la voiture. Et malgré le froid, il n'y voit que des avantages. Aux arrêts de bus et de tram, les voyageurs attendent patiemment. Le ticket de transport est valable toute la journée, insuffisant pour éliminer les voitures des rues, selon ces voyageuses. Le phénomène météo qui empêche l'évacuation des polluants devrait se poursuivre. Nous serons donc demain, mardi 13 décembre, dans un huitième jour de pic de pollution.