Pollution : New Delhi est asphyxiée
Alors que la communauté internationale est réunie pour la COP22, les 16 millions d'habitants de New Delhi suffoquent sous un épais brouillard de particules nocives.
À New Delhi, par endroit, la visibilité d'excède pas 100 mètres. Le soleil n'est pas apparu depuis une semaine dans la capitale indienne. Le taux de particules fines dans l'air est 20 fois supérieur aux limites sanitaires fixées par l'OMS. "Avec ce brouillard, il fait froid. On a des difficultés à respirer", affirme un habitant de la ville indienne. Respirer cet air toxique est aussi nocif que fumer deux paquets de cigarettes par jour.
Plusieurs causes
1 800 écoles de la ville ont été fermées. Les masques que portent les élèves ne protègent quasiment pas. Habiter la ville la plus polluée au moins ne freine pourtant pas les sportifs. "Bien sûr j'ai des difficultés à respirer, mais ce n'est pas cette pollution qui m'empêchera de courir", affirme un joggeur. Ce brouillard toxique qu'aucun vent ne vient dissiper est dû à la circulation de véhicules vétustes, aux chauffages, à l'industrie, mais surtout, en cette période de fin de récolte, au brulis, pratiqué dans les zones rurales bordant la mégalopole.
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