Pollution : un nouveau capteur de particules fines plus précis
Un dispositif inédit, Pollutrack, pour mesurer la pollution de l’air est lancé en région parisienne.
Ce petit boîtier bleu va changer notre perception de la pollution atmosphérique. La mairie de Paris vient de l'installer sur les véhicules de service d'Enedis pour détecter les particules très fines inférieures à 2,5 microns : les PM 2,5. Une initiative qui va au-delà des normes de mesures européennes qui imposent des capteurs fixes limités aux particules de dix microns. "Il n'y a rien à cacher. Je crois que, au contraire, il y a eu trop d'opacité sur ces questions de pollution de l'air. Il y a eu trop d'actions de lobbys qui ont voulu défendre leurs intérêts particuliers", assure Éric Jomier, adjoint à la santé à la mairie de Paris.
Une cartographie en temps réel des sources d'émissions
Les médecins et scientifiques dénoncent le danger sanitaire de ces PM 2,5 sur le corps humain. Cette radiographie montre comment après une simple respiration, les particules fines de cette dimension pénètrent directement dans le sang. Successivement, les principaux organes sont touchés. Plusieurs études montrent qu'elles sont une des causes de nombreuses pathologies. "Il y a les maladies cardio-pulmonaires, donc atteintes des poumons : bronchites, emphysèmes, asthme, du coeur, infarctus ...", explique Isabella Annessi Maesano, responsable UPC/INSEM maladies respiratoires. Ces capteurs mobiles permettront une cartographie en temps réel des sources d'émissions de ces PM 2,5.
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