: Vidéo Pollution à Paris : l'agriculture et le trafic routier responsables du pic du 13 mars
Des spécialistes de l'environnement et de la qualité de l'air ont étudié et analysé le pic de pollution d'il y a 15 jours pour savoir d'où elle venait exactement.
Le jeudi 13 mars, la silhouette de la Tour Eiffel est à peine visible à cause du pic de pollution aux particules fines. Ses origines sont aujourd'hui connues. "L'épisode de pollution qu'on a observé, il y a deux semaines, a montré que près de la moitié de la pollution aux particules fines était liée à un composé qui s'appelle le nitrate d'amonium", explique Jean Sciare, chercheur au CNRS. Ce composé "produit sous l'ensoleillement" est "issu à la fois des émissions d'oxyde d'azote des transports et de l''amoniaque (qui provient) pour l'essentiel des activités agricoles".
En d'autres termes, 51% des particules fines ont été produites par les rejets agricoles et le gaz généré par le trafic routier. Quinze autres pour cent proviennent du chauffage au bois de mauvaise qualité; 11% sortent directement des pots d'échappement, notamment de la combustion du diesel, et le reste trouve son origine à l'extérieur de la région parisienne, plus particulièrement du nord de l'Europe.
La circulation alternée, mise en place le 17 mars dans la capitale, pour juguler le pic de pollution aurait due être appliquée dès le jour de son constat. Soit dès le 13 mars.
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