Comment se préparer aux températures négatives cet hiver ?
"Tu es frileux", "je ne crains pas le froid"... Vous avez sûrement déjà entendu ces phrases dans votre quotidien à l'approche des températures hivernales. Mais sommes-nous vraiment tous différents dans notre rapport au froid ? La raison est physiologique. Les Inuits, peu sensibles au froid, produisent de la graisse brune en grande quantité, indispensable pour lutter contre le froid. Elle se situe dans le cou, au niveau des clavicules, autour de la colonne vertébrale et des reins. Elle brûle de la graisse pour réchauffer le corps, mais tout le monde n'en produit pas autant, comme l'affirme le docteur Brigitte Bourgès : "On n'est pas tous égaux, par l'âge, la génétique, la façon de vivre. À 26 degrés, ça ne stimule pas la production de graisses brunes".
Des manières de s'adapter au froid
Alors, peut-on changer son patrimoine génétique concernant le froid ? L'athlète et aventurière Stéphanie Gicquel teste son corps depuis de nombreuses années à ce sujet, avec notamment un marathon au Pôle Nord, ou encore 74 jours passés en Antarctique. Selon elle, la première barrière est psychologique : "Si vous avez peur du froid, vous aurez froid. Si tous les jours, on marche, on fait du mouvement en diminuant la température, on se rend compte que le corps s'adapte". La première étape serait déjà de moins se chauffer chez soi. Et avec la crise énergétique qui frappe la France cet hiver, le bénéfice serait double : pour votre corps, mais aussi votre portefeuille.
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