Vigilance rouge pluie-inondation dans les Alpes-Maritimes : "On est quand même en deçà de la tempête Alex", estime le préfet

"Nous attendons des précipitations jusqu'à 300 millimètres", précise Hugues Moutouh. Une prévision bien en dessous des 500 millimètres qui étaient tombés par endroits, lors de la tempête Alex dans les Alpes-Maritimes en 2020.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La vallée de la Roya avait notamment été éventrée après le passage de la tempête Alex, le 2 Octobre 2020. (ALAIN GASTAL/RADIO FRANCE)

"À ce stade, on est quand même sur une gamme en deçà de la tempête Alex", évalue Hugues Moutouh, le préfet des Alpes-Maritimes jeudi sur franceinfo, après le passage du département en vigilance rouge pluie-inondation. Cette alerte météorologique est valable vendredi 20 octobre entre 4h et 10h du matin. Le gros des intempéries est attendu entre 4h et 8h, selon le préfet.

En 2020, la tempête Alex avait été particulièrement dévastatrice dans les vallées des Alpes-Maritimes, notamment la Vésubie, la Tinée et la Roya. Ce sont à nouveau ces trois vallées ainsi que l'arrière-pays grassois qui risquent d'être touchés vendredi matin, indique le préfet.

"On anticipe davantage sur les axes routiers qui sont jugés dangereux"

Hugues Mouyouh

à franceinfo

"On est encore plus attentifs que ce que l'on a pu être en 2020, c'est le sort qui s'acharne puisque ce sont toujours les reliefs, toujours les trois vallées qui sont ciblées", explique Hugues Mouyouh. Pour lui, le département est "fortement marqué, même traumatisé, c'est un département martyr".

Certains campings évacués, 700 pompiers mobilisés

En plus de la fermeture de tous les établissements scolaires, le préfet a ordonné l'évacuation et la fermeture d'internats et de campings situés en zone inondable. Les centres commerciaux du département seront également fermés vendredi matin.

Hugues Moutouh indique que "700 pompiers, un hélicoptère et une colonne de renfort zonale dans le département" sont mobilisés. "Il faut reporter ses déplacements, s'éloigner des berges et des cours d'eau et surtout se tenir informé en écoutant notamment la radio pour savoir comment évolue la situation", conseille le préfet.

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