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Tempêtes : "Domingos nous inquiète, on enchaîne les tempêtes, ça ne facilite pas le travail de remise en état", se désolent les agriculteurs de la FNSEA

Des cultures ont déjà été endommagées par les rafales de vent et des semis sont perturbés par les fortes pluies après le passage de la première tempête Ciaran.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Un arbre au sol après le passage de la tempête Ciaran, le 3 novembre 2023. (DAMIEN MEYER / AFP)

"Domingos nous inquiète, on enchaîne les tempêtes, avec beaucoup de pluie, ça ne facilite pas le travail de remise en état", se désole samedi 4 novembre sur franceinfo le secrétaire général de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), Hervé Lapie, après le passage de la tempête Ciaran et avant l'arrivée de la dépression Domingos. La première tempête a fait "énormément de dégâts" dans les exploitations du Finistère, des Côtes-d'Armor, de la Manche ou encore du Calvados, précise l'agriculteur.

"Beaucoup de toitures de bâtiments, de serre, de tunnel" ont été abîmés. "Un serriste qui a perdu sa serre va avoir des pertes sur plus d’un an", prévient le secrétaire général de la FNSEA. Par ailleurs, certains élevages ne sont "pas approvisionnés en eau", à cause des coupures d'électricité et cela empêche par endroits la traite. Des élevages sont en "grande difficulté", s'inquiète Hervé Lapie.

Dispositif des calamités agricoles

Les cultures ont aussi été "endommagées" par les rafales de vent. "Des semis sont aussi perturbés" par les fortes pluies, indique l'agriculteur. Cela "altère le travail des agriculteurs". "Notre priorité est de redonner de la visibilité aux agriculteurs impactés par la tempête", insiste Hervé Lapie qui indique que la FNSEA va "travailler avec les assureurs", "activer le dispositif des calamités agricoles" et "travailler avec les élus" pour obtenir l'état de catastrophe naturelle dans les zones concernées.

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