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Afghanistan : la course contre la montre aux évacuations

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Cela fait maintenant dix jours que les talibans ont repris Kaboul, en Afghanistan. Ils contrôlent désormais l'accès à l'aéroport et ils sont, plus que jamais, maîtres du temps. Les Etats-Unis ont acté leur départ au 31 août.
Afghanistan : la course contre la montre aux évacuations Cela fait maintenant dix jours que les talibans ont repris Kaboul, en Afghanistan. Ils contrôlent désormais l'accès à l'aéroport et ils sont, plus que jamais, maîtres du temps. Les Etats-Unis ont acté leur départ au 31 août. (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - S.Perez, P.Miette, D.Olieric
France Télévisions

Cela fait maintenant dix jours que les talibans ont repris Kaboul, en Afghanistan. Ils contrôlent désormais l'accès à l'aéroport et ils sont, plus que jamais, maîtres du temps. Les Etats-Unis ont acté leur départ au 31 août. 

Embarquer à tout prix, même s'il faut attendre des heures dans les canalisations des eaux usées de l'aéroport de Kaboul. Monter dans les derniers avions occidentaux, l'ultime espoir de ces Afghans s'est envolé. D'autres sont bloqués à l'extérieur. Le regard souvent menaçant et les armes à la main, les talibans filtrent les entrées. Leur commandement l'a décidé, le pays ne doit pas se vider de ses forces vives. Les discussions sont souvent vaines. La montée d'angoisse est grande après la confirmation du retrait des Etats-Unis le 31 août. Les 6 000 soldats américains ne sécuriseront plus ni l'aéroport, ni les évacuations. Il reste quelques dizaines de ressortissants à exfiltrer. Le dernier avion français devrait décoller le 26 août de Kaboul.

Panique talibane

La journaliste Dorothée Ollieric est en direct de l'aéroport militaire de Kaboul. "Il y a des Afghans, des Afghanes, des enfants, qui attendent les dernières étapes avant de pouvoir être évacués (...) les évacuations se sont énormément accélérées, il y a un avion qui décolle toutes les demi-heures". Derrière elle, la cohue est palpable. "Il y a une panique dans Kaboul, les Afghans ont l'impression que le piège taliban se referme sur eux." 

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