Afghanistan : le deuxième vol français d'exfiltrés de Kaboul s'est posé à Roissy
A son bord, plus de 200 personnes, dont un "nombre importants de femmes et d'enfants" afghans, selon le gouvernement.
Ce qu'il faut savoir
L'évacuation de diplomates, d'autres expatriés et d'Afghans ayant travaillé avec l'armée et l'administration française en Afghanistan se poursuit à Kaboul, tombée aux mains des talibans dimanche. Un troisième vol opéré par l'armée française a décollé pour Abou Dhabi, mercredi 18 août en fin de journée, a annoncé sur Twitter la ministre des Armées, Florence Parly. Par ailleurs, un autre vol, qui avait décollé dans la nuit de mardi à mercredi, a atterri à Roissy mercredi soir. A son bord, plus de 200 personnes, dont un "nombre importants de femmes et d'enfants" afghans, selon le gouvernement. Ce direct est désormais terminé.
Le président Ashraf Ghani à Abou Dhabi. Les Emirats arabes unis ont annoncé mercredi dans un communiqué (en anglais) avoir "accueilli le président afghan Ashraf Ghani et sa famille pour des considérations humanitaires". L'homme a par ailleurs annoncé son soutien aux négociations entre les talibans et son prédécesseur et dit vouloir regagner son pays.
L'Otan se réunira vendredi. Après avoir annoncé mardi "l'envoi d'avions supplémentaires", l'Otan tiendra vendredi une réunion des ministres des Affaires étrangères de ses pays membres. Le but est de "maintenir une étroite coordination et à discuter d'une approche commune sur l'Afghanistan" a précisé sur Twitter, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.
La reconnaissance du gouvernement taliban par Paris pas à l'ordre du jour. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a posé plusieurs conditions préalables à une eventuelle reconnaissance des talibans par la France, dont "la sortie des Afghans qui veulent quitter ce pays parce qu'ils ont peur", le respect "des droits des femmes" et le fait que "le terrorisme ne se sanctuarise pas" dans le pays.