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Kaboul : une journaliste évacuée de l'aéroport avec des Afghans raconte

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Kaboul : une journaliste qui a été évacuée de l'aéroport avec des Afghans raconte
Kaboul : une journaliste qui a été évacuée de l'aéroport avec des Afghans raconte Kaboul : une journaliste qui a été évacuée de l'aéroport avec des Afghans raconte (France 2)
Article rédigé par France 2 - D.Olliéric
France Télévisions

Dorothée Olliéric, grand reporter pour France Télévisions, a été évacuée jeudi 26 août de l'aéroport militaire de Kaboul, en Afghanistan, juste avant la double attaque terroriste qui a fait 85 morts au moins. Elle raconte son expérience sur le plateau du 13 Heures de France 2. 

La grand reporter Dorothée Olliéric était encore à Kaboul, jeudi 26 août, quelques heures avant la double attaque suicide qui a retenti près de l'aéroport militaire, en fin d'après-midi. Cette zone contrôlée par les soldats américains est particulièrement vulnérable, raconte la journaliste sur le plateau du 13 Heures de France 2, vendredi. "Les soldats sont quelques milliers, au début de l'année ils étaient encore 15 000, et au plus fort de l'intervention occidentale, ils étaient 100 000. Ils sont à portée de missile, de roquette, des talibans qui peuvent tirer depuis l'extérieur. Et effectivement c'est compliqué parce que cette menace était omniprésente depuis deux trois jours", explique-t-elle.

Des conditions d'évacuation difficiles

Pour des raisons de sécurité, la journaliste a été expulsée et a pris place à bord d'un vol américain avec des Afghans, vers le Qatar, dans des conditions difficiles. "On suit la même procédure que les Afghans, c'est très encadré", raconte la journaliste. Lorsque les passagers pénètrent dans l'avion, ils doivent se serrer le plus possible les uns contre les autres, debout, sans espace vide, puis s'asseoir. "On était à même le sol, sans ceinture de sécurité, sans rien, moi j'avais la tête d'un bébé sur l'épaule, un autre sur les genoux, entre les jambes d'une femme afghane." Personne ne se plaint dans cet avion, véritable sésame pour la liberté. 

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