Cet article date de plus de deux ans.

L'Afrique du Sud pleure la mort de l'archevêque Desmond Tutu et multiplie les hommages à l'ancien prix Nobel de la paix

Les obsèques se dérouleront le 1er janvier en la cathédrale Saint-Georges du Cap, ancienne paroisse de cette grande figure anti-apartheid.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un habitant vient rendre hommage à l'achevêque Desmond Tutu, dimanche 26 décembre 2021 devant la cathédrale Saint-Georges du Cap (Afrique du Sud). (RODGER BOSCH / AFP)

L'Afrique du Sud multiplie les hommages à Desmond Tutu, affectueusement surnommé "The Arch". Grande figure de la lutte contre l'apartheid, l'archevêque anglican est mort dimanche 26 décembre, à l'âge de 90 ans. Et sa fondation a annoncé que les obsèques se dérouleront le samedi 1er janvier au Cap, dans la cathédrale Saint-Georges, son ancienne paroisse. Mais de nombreux habitants s'arrêtent déjà devant le lieu de culte pour rendre hommage à l'ancien prix Nobel de la paix.

Plusieurs événements sont prévus lors des prochains jours. Ainsi, "les cloches de la cathédrale Saint-Georges seront sonnées chaque jour pendant dix minutes, à partir de midi", toute la semaine de lundi à vendredi. L'actuel archevêque du Cap, Thabo Makgoba, "demande à tous ceux qui entendent les cloches de faire une pause dans leur emploi du temps chargé pour rendre hommage à l'archevêque Tutu". Mercredi, le diocèse de Pretoria et le Conseil des églises d'Afrique du Sud organiseront un service commémoratif dans la capitale.

Jeudi soir, l'Archbishop Tutu IP Trust et la Desmond & Leah Tutu Legacy Foundation, les deux institutions représentant la famille et l'héritage de Desmond Tutu, organiseront "une soirée intime avec les amis de l'archevêque" et de sa veuve, Leah Tutu. Vendredi, le corps de l'archevêque décédé "reposera en chapelle ardente dans la cathédrale" et le lendemain, enfin, l'archevêque Thabo Makgoba dirigera le service funèbre dans la cathédrale.

Connu pour son franc-parler légendaire, dont il usait pour dénoncer les injustices et écorner tous les pouvoirs, "The Arch" était affaibli depuis plusieurs mois et souffrait depuis longtemps d'un cancer de la prostate. Il ne s'exprimait plus en public mais saluait la presse présente à chacun de ses déplacements, d'un regard malicieux, d'un faible geste de la main, comme lors de sa vaccination contre le Covid ou, en octobre, à la cérémonie célébrant ses 90 ans. Le pays n'avait plus eu de nouvelle de lui depuis le 1er novembre dernier, quand il avait voté aux élctions locales, loin des regards.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.