Cet article date de plus de dix ans.

Air Algérie : l'analyse des boîtes noires "prendra peut-être plusieurs semaines"

Les deux enregistreurs de vol ont été transférées à Bamako puis envoyées à Paris, au Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), chargé de les décrypter.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Vue aérienne des débris du vol d'Air Algérie qui s'est écrasé dans le nord du Mali, le 24 juillet 2014. ( CITIZENSIDE / AFP)

Alors que les familles attendent de pouvoir se rendre sur les lieux du crash du vol d'Air Algérie au Mali, les deux boîtes noires de l'avion sont arrivées en France, lundi 28 juillet. Elles sont "dans les locaux du BEA", selon une porte-parole du Bureau d'enquêtes et d'analyses. Dans l'après-midi, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a annoncé que les enquêteurs "travaillaient à leur ouverture et à l'extraction des données", mais que le processus "prendra peut-être plusieurs semaines".

La première boîte noire avait été récupérée vendredi par l'armée française sur le site du crash, dans la zone de Gossi, à environ 100 km de Gao. La seconde l'avait été samedi par des experts de la mission de l'ONU au Mali (Minusma). Toutes deux avaient été acheminées à Gao, où est basé un centre de gestion des opérations concernant le crash. Elles ont été emmenées dimanche à Bamako par une délégation conduite par le ministre des Transports malien et son homologue algérien, puis ont été remises aux autorités françaises. 

L'une des deux est très endommagée et son analyse pourrait ralentir l'enquête. "A ce stade-là, il n'est pas possible de se prononcer sur la vitesse à laquelle on pourra retirer des données, et le fait même qu'on pourra retirer des données", précise Rémi Jouty, directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses. La France, dont 54 ressortissants ont péri dans le crash, sur un total de 118 victimes, met pour trois jours ses drapeaux en berne à partir de lundi en signe de deuil.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.