Election présidentielle en Algérie : le chef de l'Etat sortant, Abdelmadjid Tebboune, est réélu avec 94,65% des voix, annonce l'autorité électorale du pays

Selon le président de l'autorité électorale algérienne, 5,320 millions de personnes ont voté pour Abdelmadjid Tebboune.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le président algérien sortant réélu Abdelmadjid Tebboune, après avoir voté à Alger, en Algérie, le 7 septembre 2024. (ALGERIAN PRESIDENCY FACEBOOK PAGE / AFP)

Un résultat sans surprise. Le président algérien sortant, Abdelmadjid Tebboune, a été réélu pour un deuxième mandat avec près de 95% des voix, a annoncé le président de l'autorité électorale, Anie, dimanche 8 septembre. Sur un total de 5,630 millions de "votes enregistrés, 5,320 millions ont voté pour le candidat indépendant" Abdelmadjid Tebboune, "soit 94,65% des voix", a déclaré Mohamed Charfi.

Le président de l'Anie n'a cependant pas fourni de nouveaux chiffres sur le taux de participation, après avoir annoncé dans la nuit "un taux moyen de 48% à la fermeture des bureaux" samedi, à 20 heures. L'équipe de campagne du candidat islamiste modéré Abdelaali Hassani a qualifié de "terme bizarre" le "taux moyen de participation" annoncé par l'Anie, faisant la moyenne des relevés des différentes régions. Le taux de participation correspond habituellement au nombre d'électeurs divisé par le nombre d'inscrits (24,5 millions au total).

Une élection jouée d'avance

Âgé de 78 ans, Abdelmadjid Tebboune était soutenu par quatre formations de premier plan qui ont scellé une alliance, parmi lesquelles l'ancien parti unique FLN (Front de libération nationale) et le mouvement islamiste El Bina. En plus de ses soutiens, Abdelmadjid Tebboune a assis son pouvoir sur une répression sévère. Selon les organisations des droits humains, des dizaines d'opposants sont toujours derrière les barreaux.

Face à lui, deux candidats sont restés dans son ombre. Le premier, Abdelaali Hassani, ingénieur des travaux publics de 57 ans, président du principal parti islamiste MSP (Mouvement de la société pour la paix). Le second, Youcef Aouchiche, ancien journaliste et sénateur de 41 ans, chef du FFS (Front des forces socialistes), un parti d'opposition historique qui boycottait les élections depuis 1999.

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