: Vidéo Présidentielle en Algérie : la parole se libère dans les rues d'Alger
Les Algériens n'hésitent plus à critiquer la politique algérienne ou la situation économique face aux médias occidentaux, mais aussi dans des émissions sur des chaînes de télévision privées. Impensable quelques années plus tôt.
Les Algériens doivent élire, jeudi 17 avril, leur président, lors d'un scrutin placé sous haute surveillance. La parole est pourtant devenue beaucoup plus libre ces dernières années en Algérie, et les habitants d'Alger s'expriment plus facilement dans la rue. Ils n'hésitent plus à critiquer la politique algérienne ou la situation économique face aux médias occidentaux, mais aussi dans des émissions sur des chaînes de télévision privées, lors de débats politiques. Impensable quelques années plus tôt même si cette liberté connaît des limites.
23 millions d'électeurs, six candidats
Le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, brigue un quatrième mandat, malgré ses ennuis de santé et des doutes sur sa capacité à diriger le pays pendant un autre quinquennat. Son principal rival, Ali Benflis, ancien Premier ministre, confie à France 2 que les Algériens "veulent du neuf". Durant la campagne, il a mis en garde l'électorat contre des élections truquées.
Une coalition de cinq partis d'opposition appelle au boycott du scrutin, plaidant en faveur d'une "transition démocratique", tandis que le mouvement Barakat ("Ça suffit") juge que cette élection est "un non-événement".
Plus de 260 000 policiers et gendarmes seront déployés sur le terrain pour assurer la sécurité de près de 23 millions d'électeurs appelés à voter dans 50 000 bureaux en faveur de l'un des six candidats en lice, dont une femme.
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