: Vidéo En Kabylie, les autorités algériennes traquent les preneurs d'otages
Deux mille soldats et policiers fouillent des montagnes difficiles d'accès.
Dans les montagnes kabyles, les autorités algériennes traquent les preneurs d'otages. Quelque 2 000 militaires et policiers sont mobilisés dans l'espoir de retrouver vivant le guide français Hervé Gourdel, enlevé dimanche 21 septembre.
Seulement la zone est montagneuse, boisée, escarpée et difficile d'accès. Elle abrite depuis plusieurs années des bandits et elle est devenue un sanctuaire pour des groupes terroristes.
A la tête des ravisseurs, un chef islamiste de 37 ans
Les centaines de soldats déployés dans la région dès la confirmation de l'enlèvement ont reçu le renfort de troupes acheminées mardi dans le parc national du Djurdjura. Les soldats ratissent la zone entre Tizi Nkouilal, un carrefour routier au cœur du parc, et Aswel, un site prisé des spéléologues.
Des journaux algériens ont indiqué mercredi que le principal ravisseur du touriste français serait un ex-conseiller militaire d'Abdelmalek Droukdel, chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Cet homme, Abdelmalek Gouri, alias Khaled Abou Selmane, a quitté Aqmi et créé en juin Jund Al-Khilafa, qui a fait allégeance à l'EI.
Ce chef islamiste de 37 ans faisait partie d'une cellule d'Aqmi à l'origine des attentats-suicides contre le palais du gouvernement et un bâtiment de l'ONU en 2007 à Alger. Khaled Abou Selmane serait également derrière l'attaque qui a coûté la vie à 11 soldats en avril à Iboudrarène, dans la zone où s'est produit l'enlèvement d'Hervé Gourdel.
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