: Vidéo Prise d'otages : les zones d'ombres de l'intervention algérienne
France 2 revient sur les questions posées par l'intervention contre les preneurs d'otages d'In Amenas : absence de négociations, recours aux seules forces algériennes et rapidité de l'assaut.
L'assaut contre les jihadistes qui ont pris en otage des centaines d'Algériens et de ressortissants étranger sur le site gazier d'In Amenas, en Algérie est toujours en cours, vendredi 18 janvier. Et il pose de nombreuses questions, alors que la situation est toujours confuse. Pourquoi Alger n'a pas ouvert de négociations avec "les signataires par le sang", qui ont revendiqué l'attaque ? Pourquoi l'armée algérienne est-elle intervenue seule alors que des ressortissants étrangers comptent parmi les otages ? Pourquoi aussi vite ? France 2 tente de répondre à ces questions.
Jeudi, le parquet de Paris a ouvert une enquête sur la prise d'otages, pour "enlèvement suivi de mort en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs en vue de préparer un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes". La justice française diligente ce type d'enquête dès lors que des Français sont susceptibles d'être victimes de faits commis à l'étranger. Washington, Londres et Oslo regrettent de ne pas avoir été mis au courant à l'avance des projets des autorités algériennes. De son côté, Paris est plus mesuré, et estime que la situation était "particulièrement complexe" pour Alger.
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