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"On peut plaisanter sans vexer quelqu’un" : le président burkinabé conteste tout "manque de respect" de la part d'Emmanuel Macron

Mardi, lors de son discours à Ouagadougou, le président français avait lancé que son homologue burkinabé était "parti réparer la climatisation". 

Article rédigé par franceinfo
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Le président français Emmanuel Macron et son homologue burkinabé Roch Kaboré, à Ouagadougou (Burkina Faso), le 29 novembre 2017. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Tout va bien entre Emmanuel Macron et Roch Kaboré. Le président burkinabé est loin d'avoir été vexé par la plaisanterie sur "la climatisation". Au contraire. "Nous devons nous départir de cette conception de voir toujours le manque de respect", a-t-il expliqué en marge du Sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne.

Même si nous sommes des chefs d’État, il y a des moments également où l’on peut effectivement plaisanter sur des questions sans avoir besoin de vexer ni de blesser quelqu’un de façon particulière.

Roch Kaboré

lors du Sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne

La plaisanterie sur "la climatisation" ? C'était mardi 28 novembre, pendant le discours du président français dans les locaux de l’université de Ouagadougou. Ce jour-là, un étudiant l'interpelle au sujet des coupures d'électricité au Burkina Faso. Emmanuel Macron répond alors ceci :

Vous me parlez comme si j'étais le président du Burkina ! Vous me parlez comme si j'étais toujours une puissance coloniale ! Mais je ne veux pas m'occuper de l'électricité du Burkina !

Emmanuel Macron

lors d'un discours à Ouagadougou

C'est à ce moment-là que le dirigeant burkinabé choisit de brièvement quitter la salle... sans que l'on sache s'il veut créer un effet comique ou s'il est vexé. Le voyant partir, Emmanuel Macron lance, déclenchant quelques rires dans l'assemblée : "Du coup, il est parti réparer la climatisation !" 

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