: Vidéo Retrait des forces françaises du Burkina Faso : la France continuera "d'être disponible pour les partenaires qui lutteront contre le terrorisme", assure le ministre des Armées
"La question du terrorisme reste une actualité malheureusement majeure en Afrique", a réagi mercredi 22 février sur franceinfo le ministre des Armées Sébastien Lecornu, alors que plus tôt dans la journée, Paris a confirmé le retrait de ses soldats du Burkina Faso. "Il ne faut pas que l'Ukraine nous rendent, nous les Européens, myopes sur les menaces de sécurité", a-t-il ajouté, précisant que la France continuera "d'être disponible pour les partenaires qui lutteront contre le terrorisme".
Parmi ces partenaires "de combats, de coopération ou de formation", le ministre des Armées a cité le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Bénin ou encore le Niger. Des pays, qui selon Sébastien Lecornu, ont fait de la lutte contre le terrorisme une "priorité absolue". D'autres comme "le Burkina Faso, la République Centrafricaine, le Mali ont fait le choix malheureusement de se détourner de cette priorité", a-t-il regretté.
Retrait des forces françaises du Burkina Faso : la France continuera "d'être disponible pour les partenaires qui lutteront contre le terrorisme", assure le ministre des Armées
— franceinfo (@franceinfo) February 22, 2023
Il répondait aux questions @nico_teillard et de @ebiegala
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Le ministre souligne également qu'il s'agit souvent de "pouvoirs issus de coup d'état qui ne sont donc pas des pouvoirs démocratiquement élus". Ces décisions ont un impact immédiat d'après Sébastien Lecornu, qui rappelle la mort ce week-end de 70 soldats au Burkina Faso dans deux attaques attribuées à des groupes djihadistes. "C'est terrible mais c'est terrible avant tout pour l'Afrique", a-t-il conclu.
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