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Centrafrique. Les rebelles donnent un "accord de principe" pour un cessez-le feu

Le cessez-le-feu auquel pourraient consentir les rebelles devrait durer une semaine. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des soldats tchadiens de la force internationale en Centrafrique, le 2 janvier 2013 à Damara, à 75 km de la capitale centrafricaine Bangui. (LUC GNAGO / REUTERS)

Une trêve se dessine en Centrafrique. La rébellion du Séléka, qui exige le départ du président François Bozizéva donner son "accord de principe pour un cessez-le-feu d'une semaine", a annoncé jeudi 10 janvier l'un de ses porte-parole, Nelson Djadder. Les pourparlers de paix avec le régime de Bangui se tiennent depuis mercredi à Libreville, au Gabon. 

"Nous allons donner notre accord de principe pour un cessez-le-feu d'une semaine et observer [la] bonne foi [du président François Bozizé], a-t-il déclaré. S'il nous la prouve, nous allons revenir à Libreville pour signer définitivement le cessez-le-feu." 

Un cessez-le-feu, à quelles conditions ?

Les rebelles ont cependant posé des conditions. "Les forces mercenaires venues d'Afrique du Sud doivent quitter le territoire centrafricain, les prisonniers politiques doivent être libérés sans conditions pendant la même période", a affirmé Nelson Djadder. La rébellion demande également la nomination d'un nouveau Premier ministre issu de l'opposition."Nous avons la possibilité de marcher sur Bangui mais par respect des chefs d'Etat de la CEEAC (Communauté économique des Etats d'Afrique Centrale) nous allons démontrer que nous voulons la paix", a ajouté le porte parole.

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