Centrafrique : quels pays européens seront "bientôt" au côté de la France ?
La Belgique a notamment annoncé qu'elle envisageait d'envoyer 150 hommes dans le pays. Mais les autres pays se cantonnent, pour le moment, à un soutien logistique.
La France ne sera peut-être plus seule au côté des forces africaines. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a annoncé, mardi 17 décembre, que des soldats de pays européens seraient bientôt déployés en Centrafrique. La Belgique a notamment indiqué, dans la foulée, qu'elle envisageait d'envoyer 150 militaires, mais aucun pays n'a confirmé une arrivée de soldats en Centrafrique pour l'instant.
L'intervention française Sangaris a commencé le 5 décembre. Au total, 1 600 soldats français interviennent en soutien de la force Misca, composée de troupes africaines, pour rétablir l'ordre et la sécurité et désarmer les milices.
"Nous aurons bientôt des troupes au sol qui seront apportées par nos collègues européens", a déclaré Laurent Fabius à l'Assemblée nationale. "Je tiens à le souligner car c'est l'une des premières fois que cela se produit", a-t-il ajouté.
Des aides variables selon les pays
Si la Belgique a annoncé qu'elle envisageait de participer à cette mission à hauteur de 150 soldats, les Pays-Bas, l'Autriche, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Pologne, dont les ministères de la Défense ou des Affaires étrangères ont été interrogés par l'AFP, ont répondu pour leur part ne pas envisager l'envoi de soldats en Centrafrique. Quant à la Bulgarie, elle n'a pas pris de décision pour le moment, a indiqué une porte-parole du ministère bulgare de la Défense.
Cependant, Berlin a mis à disposition des capacités de transport aérien pour aider la France. Les Pays-Bas pourraient, quant à eux, transporter des soldats, tandis que la Pologne s'est dit prête à soutenir la France dans des opérations humanitaires et mettre à disposition un avion de transport militaire C-130 Hercules.
"Un certain nombre de pays ont déjà décidé de nous accompagner sur le plan logistique (...) Il est probable qu'un certain nombre de pays feront davantage encore, y compris sur le plan militaire", avait déclaré Laurent Fabius, lundi, à Bruxelles.
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