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Vidéo A Bangui, des lynchages évités de justesse par les soldats français

Publié Mis à jour
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Désarmement des milices à Bangui, des lynchages évités de justesse (JEAN-YVES SERRAND, MARC SAVINEAU et FRANCK PAIRAUD - FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Les ex-rebelles de la Séléka sont les premiers visés dans la capitale centrafricaine et ses alentours. Les habitants rencontrés par les journalistes de France 3 sur le terrain sont ravis de l'opération militaire.

La journée du lundi 9 décembre devait être délicate pour les soldats français en opération en Centrafrique. Les 1 600 soldats ont commencé le désarmement des milices et des groupes armés, une mission prioritaire pour tenter de rétablir la sécurité dans ce pays, plongé dans le chaos et la violence.

Les ex-rebelles de la Séléka sont les premiers visés dans Bangui, la capitale centrafricaine, et ses alentours. Les habitants rencontrés par les journalistes de France 3 sur le terrain sont ravis de l'opération : "Je crois que c'est la libération", lâche un homme devant l'un des barrages du 1er régiment de hussards parachutistes. Toutes sortes d'armes ont été collectées dans la journée, du petit calibre à la machette. Les ex-rebelles ont été priés de regagner leurs casernes, avec parfois l'usage de la force sur certains anciens soldats récalcitrants. Pour d'autres, le lynchage des habitants a été évité de justesse par les soldats français.

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