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LA PHOTO. Johannesburg: les adieux au photographe David Goldblatt

Les obsèques du célèbre photographe sud-africain David Goldblatt, mort dans son sommeil le 25 juin 2018 à l'âge de 87 ans, ont eu lieu au cimetière de West Park, à Johannesburg. Figure de la photographie documentaire, il avait témoigné durant une soixantaine d'années de l'histoire de son pays, intimement liée à celle de l'apartheid. Le centre Pompidou à Paris venait de lui rendre hommage.
Article rédigé par Catherine Le Brech
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La famille de David Goldblatt, sa femme Lilly, sa fille Brenda et son petit-fils, l'ont accompagné jusqu'à sa dernière demeure. Il était «l'une des figures majeures de la photographie de notre époque, une conscience éthique et morale du rôle de l'artiste dans nos sociétés», a déclaré Bernard Blistène, le directeur du Musée national d'art moderne au Centre Pompidou, qui lui avait consacré, du 21 février au 13 mai, la plus importante rétrospective présentée en France. Fils d'immigrés juifs d'origine lituanienne et lettone, venus s'installer en Afrique du sud pour échapper aux persécutions antisémites, David Goldblatt n'a eu de cesse de dénoncer l'apartheid. Pour autant, il a toujours refusé l'idée d'un art militant. Pour la conservatrice d'art sud-africaine, Monique Vajifdar, le photographe était l'un des «meilleurs chroniqueurs sociaux» du pays. ( GULSHAN KHAN / AFP)

Cérémonie funéraire au cimetière de West Park à Johannesburg, le 26 juin 2018. La famille de David Goldblatt, sa femme Lilly, sa fille Brenda et son petit-fils, l'ont accompagné jusqu'à sa dernière demeure. Il était «l'une des figures majeures de la photographie de notre époque, une conscience éthique et morale du rôle de l'artiste dans nos sociétés», a déclaré Bernard Blistène, le directeur du Musée national d'art moderne au Centre Pompidou, qui lui avait consacré, du 21 février au 13 mai, la plus importante rétrospective présentée en France. Fils d'immigrés juifs d'origine lituanienne et lettone, venus s'installer en Afrique du sud pour échapper aux persécutions antisémites, David Goldblatt n'a eu de cesse de dénoncer l'apartheid. Pour autant, il a toujours refusé l'idée d'un art militant. Pour la conservatrice d'art sud-africaine, Monique Vajifdar, le photographe était l'un des «meilleurs chroniqueurs sociaux» du pays.

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