Feuilleton : gorilles, le tête-à-tête (5/5)
C'est au Rwanda que la célèbre primatologue Dian Fossey a étudié les gorilles. La population locale qui n'a pas toujours été tendre avec le grand singe. Mais la protection de l'espèce est désormais une priorité absolue.
Les gorilles des montagnes vivent cachés dans leur sanctuaire, les forêts du Parc national des volcans au Rwanda. Dans la lignée de la célèbre primatologue Dian Fossey, les guides, les vétérinaires et la population se battent pour préserver l'espèce. Pendant des décennies, le parc a été la cible des braconniers. Les villageois de la région partaient chasser dans la forêt. Le gorille n'était pas recherché pour sa viande, mais victime d'un commerce, comme des trophées de chasse.
Le tourisme et la préservation plutôt que le braconnage
Au Rwanda, la chasse aux gorilles s'est prolongée en toute impunité jusqu'à la fin des années 1970. C'est Dian Fossey qui a lancé la lutte contre les braconniers. En 1980, il ne restait plus que 254 gorilles des montagnes vivants et en liberté. Aujourd'hui, le changement est radical, on en compte 880. Ce sont les gorilles qui, en quelque sorte, nourrissent les hommes, et même les anciens braconniers, grâce aux revenus générés par le tourisme. La population a changé son rapport au grand singe. Autrefois pourchassés et sur le point de disparaître, le gorille est aujourd'hui choyé comme le trésor le plus précieux du Rwanda.
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