L'intervention de l'Otan en Libye prolongée jusqu'à fin septembre
Lundi, le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen avait dressé un premier bilan de l'opération en Libye devant l'assemblée parlementaire de l'Alliance atlantique à Varna. Il avait assuré qu'elle "atteignait ses objectifs et empêchait Kadhafi d'atteindre les siens" et déclaré que l'Otan "continuerait à faire pression jusqu'à ce que toutes les attaques et menaces d'attaques contre des civils aient cessé et jusqu'à ce qu'un accès à l'aide humanitaire complet, sûr et sans obstacle soit garanti à tous ceux qui en ont besoin".
La date de fin de mission a donc été repoussée de "90 jours". Et le mode d'intervention pourrait lui être réévalué. Lundi, le commandant des forces de l'Otan à Naples a estimé qu'une intervention au sol pourrait s'imposer. En attendant, l'Alliance a intensifié ses opérations, en multipliant la semaine dernière ses bombardements et en décidant l'envoi d'hélicoptères de combat, pour tenter de faire tomber de régime Kadhafi. Celui-ci s'accroche, malgré les déclarations optimistes de la tête de l'Otan, deux mois après le début de sa campagne de frappes. L'Alliance en avait pris les rênes le 31 mars dernier.
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