La coalition internationale prête à aider financièrement les rebelles libyens
Kadhafi doit partir : le refrain ne change pas. Le Groupe de contact, qui rassemble les ministre des Affaires étrangères des pays participant à la coalition internationale, l'a encore martelé aujourd'hui, au cours d'une réunion à Doha, au Qatar.
Selon le communiqué final, les membres du Groupe de contact estiment que “le maintien au pouvoir de Kadhafi est de nature à nuire à une solution de la crise et soulignent la nécessité pour (le dirigeant libyen) de se démettre du pouvoir pour ouvrir la voie à un processus politique global qui permettrait au peuple libyen de décider de son avenir”.
Le but est, il ne faut pas l'oublier, d'arriver à un cessez- le-feu. Sous condition d'un retrait des troupes de Kadhafi. “Nous souhaitons nous acheminer vers un cessez-le-feu mais à condition que ce soit un vrai cessez-le-feu réellement contrôlé, pas simplement l'arrêt des tirs”, a expliqué Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères.
La nouveauté du moment, c'est que pour la première fois le Groupe de contact a parlé d'une aide financière aux rebelles. Il a décidé de mettre en place “un mécanisme financier temporaire pour doter le Conseil national de transition et la communauté internationale de moyens de gérer les aides et répondre aux besoins urgents” des régions contrôlées par la rébellion, selon le communiqué.
_ C'était une proposition faite par le ministre britannique des Affaires étrangères...
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