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LA PHOTO. Les Gay Games, un répit pour les sportifs africains persécutés

Pour les sportifs LGBTQ persécutés dans leurs pays d'origine, les Gay Games, qui se sont tenus à Paris du 4 au 12 août 2018, sont un moment de répit. 72 pays dans le monde criminalisent encore l'homosexualité, dont beaucoup de pays africains. Celle-ci est passible de peine de mort dans 12 pays.
Article rédigé par Julie Bourdin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
«En Ouganda, être gay est illégal. Ceux qui s'affirment ouvertement gay risquent de se faire frapper dans la rue, expulser de leur logement, emprisonner, ou de se faire tuer dans les pires des cas», explique Jay Mulucha, basketteur transgenre, après un match disputé avec l'équipe féminine des Pays-Bas.

Remarqué pour ses qualités sportives au lycée, il cache sa sexualité durant la majorité de ses études supérieures dans une université ougandaise où il poursuit un double cursus basket et informatique. Mais lorsque des responsables de l'université découvrent dans la presse des images de Jay participant à une manifestation LGBT, il est expulsé de son école et rejeté par sa famille.

Aujourd'hui, devenu directeur de la FEM Alliance Uganda, une organisation créée en 2011 pour défendre les droits des personnes LGBTQ, il «ne veut plus se cacher» et a fondé la première équipe de basket pour joueurs gays et trans du pays. (LUCAS BARIOULET / AFP)

Le basketteur trans ougandais Jay Mulucha, aux Gay Games 2018 à Paris. «En Ouganda, être gay est illégal. Ceux qui s'affirment ouvertement gay risquent de se faire frapper dans la rue, expulser de leur logement, emprisonner, ou de se faire tuer dans les pires des cas», explique Jay Mulucha, basketteur transgenre, après un match disputé avec l'équipe féminine des Pays-Bas.

Remarqué pour ses qualités sportives au lycée, il cache sa sexualité durant la majorité de ses études supérieures dans une université ougandaise où il poursuit un double cursus basket et informatique. Mais lorsque des responsables de l'université découvrent dans la presse des images de Jay participant à une manifestation LGBT, il est expulsé de son école et rejeté par sa famille.

Aujourd'hui, devenu directeur de la FEM Alliance Uganda, une organisation créée en 2011 pour défendre les droits des personnes LGBTQ, il «ne veut plus se cacher» et a fondé la première équipe de basket pour joueurs gays et trans du pays.

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