Des rebelles touaregs tués dans le nord du Mali
Des combats entre l'armée malienne et le MNLA, des rebelles touaregs laïques, ont fait trois morts dans le camp de ces derniers.
Après l'assassinat des journalistes de RFI, la situation se tend un peu plus dans le Nord du Mali. Trois combattants touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ont été tués vendredi 8 novembre dans un affrontement avec l'armée malienne et des soldats de l'Onu (Minusma) près de la ville de Menaka.
"Ils ont tiré les premiers. La patrouille n'a fait que riposter. Il y a trois morts du côté du MNLA", a accusé un responsable de l'armée malienne par téléphone de Gao. Olivier Salgado, porte-parole de la Minusma, a confirmé l'attaque et parlé d'"au moins un mort" parmi les combattants touaregs. "Deux suspects ont été arrêtés et un véhicule transportant des armes a été saisi", a-t-il déclaré.
Dans un communiqué, le MNLA propose un tout autre scénario. "Une colonne de l'armée malienne a procédé à l'arrestation, la séquestration puis l'exécution de plusieurs civils dans la zone de Ménaka", explique Mossa Ag Attaher, chargé de communication du groupe, depuis la ville de Kidal. "L'armée malienne prouve toute sa détermination à faire de la barbarie, du viol et de l'assassinat des innocents son arme quotidienne", dénonce-t-il. Le MNLA promet de répondre "coup par coup".
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