Séisme au Maroc : l'ONG Pompiers humanitaires français, déjà sur place, "attend le feu vert" des autorités pour intervenir "sous l'égide" d'une "association locale"
"On attend le feu vert" pour intervenir "sous l'égide" d'une "association locale" marocaine, a expliqué lundi 11 septembre sur franceinfo Tanguy Charrel chef de mission de l’ONG Pompiers humanitaires français qui est arrivée sur place dimanche pour proposer son aide aux autorités marocaines.
>> Séisme au Maroc : suivez notre direct
Pour l'instant, le Maroc a officiellement accepté l'aide de l'Espagne, de la Grande-Bretagne, du Qatar et des Émirats arabes unis, mais pas celle de la France proposée par Emmanuel Macron. Nadia Hai, députée Renaissance et vice-présidente du Groupe d’amitié France-Maroc à l'Assemblée nationale, a indiqué lundi 11 septembre sur franceinfo que "des ONG françaises" et des "médecins français" sont déjà au Maroc pour apporter leur secours.
L'ONG Pompiers humanitaires français est arrivée dimanche à Marrakech : "On a la possibilité peut-être d'intervenir demain et de travailler avec une association locale qui travaille notamment en très haute collaboration avec la mairie de Marrakech", a expliqué Tanguy Charrel.
"Ce sera difficile de refuser de l'aide"
L'ONG pourrait intervenir, mais dans un cadre précis : "On interviendrait vraiment sous l'égide de cette association. On sera pris en charge par cette association. On attend ce matin le feu vert pour pouvoir y aller. Ce sera une aide médicale qui sera" déployée sur le terrain, a-t-il indiqué. L'objectif est "d'intervenir au plus près et au plus vite des victimes" et "d'apporter du matériel de soins", explique-t-il. "Nous ne sommes pas une équipe de recherche et de sauvetage. Nous sommes vraiment une équipe médicale. Nous sommes constitués d'un médecin, de deux infirmières, de cinq sapeurs-pompiers", a-t-il précisé.
"On a la possibilité d'installer un poste médical avancé sur place. On a tout le matériel nécessaire pour ça, qui nous permet d'intervenir sur les victimes du séisme", a-t-il précisé. Mais pour cela, il faut le feu vert des autorités locales. Il n'imagine pas un refus : "Les Marocains eux-mêmes sentent qu'il y a encore besoin de beaucoup de personnes. Ils ont besoin d'aide, même si de leur côté, ils ont des hôpitaux. Ce sera difficile de refuser de l'aide", assure-t-il.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.