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Séisme au Maroc : "La France se tient à disposition de Rabat", affirme Gérald Darmanin

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Séisme au Maroc : « La France se tient à disposition de Rabat », affirme Gérald Darmanin
Article rédigé par France 2 - T. Sotto
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Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, était l’invité des "4 Vérités", lundi 11 septembre.

Pour l’heure, suite au séisme du vendredi 8 septembre, le Maroc a accepté l’aide de quatre pays : l’Espagne, le Qatar, le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis. Mais pas de la France. "La France se tient à disposition du Maroc. Le Maroc est un grand pays, qui a une grande protection civile […] et est capable de répondre à ce genre de difficulté tout seul", explique Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, invité des « 4 Vérités », lundi 11 septembre.

Le ministère de l’Intérieur continue à lutter contre le trafic de drogue, mais on continue de compter les morts et les problématiques, comme à Nîmes, au quartier Pissevin, où deux personnes ont été blessées dans une nouvelle fusillade. "La police, d’abord, elle est là pour l’urgence. Mais ce n’est pas à elle qui structurellement changer un quartier, change la façon de vivre d’un certain nombre de villes de France. […] On ne peut pas éradiquer totalement le trafic de drogue, celui qui dit cela est un menteur", développe le ministre de l’Intérieur.

"La paix publique a été rétablie à Mayotte"

Quel est le bilan de l’opération Wuambushu, lancée il y a près de cinq mois ? "À Mayotte, une situation s’est rétablie. Il y a moins 10 % de violences physiques, moins 20 % d’agressions sexuelles. Sur 59 chefs de gangs, délinquants connus, nous avons pu arrêter 55 personnes […], qui sont aujourd’hui en prison [...]. Nous avons détruit 400 habitats illégaux", développe Gérald Darmanin en évoquant "1 300 interpellations de personnes". "La paix publique a été rétablie à Mayotte", assure-t-il.

De quand date le dernier attentat évité en France ? "De quelques semaines. C’est souvent des jeunes gens radicalisés", affirme le ministre de l’Intérieur. D’où venait la menace ? "De notre territoire national. Des jeunes gens […] qui visaient des cibles en particulier, des représentations diplomatiques", détaille-t-il.

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