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Séisme au Maroc : "Nous n'avons pas d'autorisation à demander" pour aider sur place, estime le secrétaire national du Secours populaire français

Deux jours après le violent séisme ayant frappé le Maroc, le pays actuellement en froid avec Paris n'a toujours pas saisi la proposition d'aide de la France. Rien qui ne puisse empêcher les associations françaises de se rendre sur place, explique Jean Stellittano sur franceinfo.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La solidarité s'organise au Maroc après le séisme qui a frappé le sud-ouest de Marrakech dans la nuit de vendredi 8 au samedi 9 septembre 2023. (JEAN-BAPTISTE QUENTIN / MAXPPP)

Pour le secrétaire national du Secours populaire français, la question ne se pose pas. "Nous n'avons pas d'autorisation à demander" pour venir en aide aux populations sinistrées par le séisme survenu ce week-end au Maroc, estime Jean Stellittano sur franceinfo ce lundi 11 septembre.

En froid avec Paris, le Maroc n'a pas encore saisi la proposition d'aide de la France. Des tensions qui n'ont pas empêché le secrétaire national, en compagnie de plusieurs dirigeants de l'association, de se rendre sur place ce lundi pour une "mission de solidarité", appuyé par "des partenaires locaux". 

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"Nous travaillons depuis très longtemps avec le Maroc, ça s'est toujours très bien passé avec les autorités (...) aujourd'hui, le Secours populaire est bienvenu au Maroc car c'est une association connue"

Jean Stellittano, secrétaire national du Secours populaire français

à franceinfo

Forte mobilisation citoyenne

Loin d'être freiné dans ses actions, le secrétaire national dépeint même un véritable élan de solidarité sur place :"une mobilisation comme on en avait jamais vu depuis très longtemps de la part des bénévoles", estime Jean Stellittano

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Objectif des prochains jours pour le secrétaire national : "mettre en place une distribution alimentaire qui ne s'effondre pas au bout de quinze jours". Et qui puisse parvenir à tous les Marocains sinistrés, y compris les plus isolés. Les équipes du Secours populaire français doivent ainsi partir à la rencontre des habitants des vallées, mardi 12 septembre, "car ce sont ces personnes qui vont avoir le plus besoin d'aide et qui risquent d'être oubliées", s'inquiète Jean Stellittano. 

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