Nigeria : 42 personnes enlevées dans un lycée, dont 27 élèves
Ce rapt massif intervient deux mois après l'enlèvement de 344 adolescents dans un pensionnat de l'Etat voisin de Katsina par des groupes criminels. Après négociations avec les autorités, les élèves avaient été libérés une semaine plus tard.
Un élève a été tué au cours de l'attaque. Quarante-deux personnes, dont 27 élèves, ont été enlevées mercredi 17 février dans l'attaque d'un pensionnat de Kagara, dans le centre-ouest du Nigeria, a annoncé le gouvernement local. "Les bandits ont attaqué l'école vers 2 heures mercredi", a précisé Muhammad Sani Idris, commissionnaire à l'information de l'Etat du Niger où se trouve le lycée.
"Au moment de l'attaque, il y avait 650 élèves dans l'école. Ils ont emmené 27 élèves avec trois enseignants. Un élève a été tué. Ils ont également enlevé 12 membres des familles des enseignants", a-t-il ajouté.
Une opération lancée pour ramener les captifs
Depuis près de dix ans, le nord-ouest et le centre du Nigeria sont en proie aux violences de groupes criminels qualifiés localement de "bandits", qui multiplient les enlèvements contre rançon et les vols de bétail. Ces bandes criminelles sont motivées par l'appât du gain, mais certaines ont tissé des liens forts avec les groupes jihadistes présents dans le nord-est. Pour l'instant, les autorités n'ont pas communiqué sur les auteurs de cette attaque.
Le président nigérian Muhammadu Buhari a condamné mercredi cet enlèvement et ordonné une opération de sauvetage, selon un communiqué. "Le président a ordonné aux forces armées et à la police de ramener immédiatement tous les captifs indemnes", a déclaré son porte-parole Garba Shehu dans un communiqué. Mercredi, des militaires avec un soutien aérien sont à la recherche des ravisseurs et des otages, en vue d'une éventuelle opération de sauvetage, a confirmé à l'AFP une source sécuritaire.
Ce rapt massif intervient deux mois après l'enlèvement de 344 adolescents dans un pensionnat de l'Etat voisin de Katsina par des groupes criminels. Après négociations avec les autorités, les élèves avaient été libérés une semaine plus tard.
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