Cet article date de plus de cinq ans.
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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Décidément, jusqu’au dernier moment, l’incertitude régnera sur ces élections. Déjà reportées en 2016, à la fin officielle du mandat de Kabila, puis en 2017 pour des violences, les voilà de nouveau repoussées, mais juste pour une semaine, dit-on : elles devraient avoir lieu le 30 décembre 2018.
Cette fois, c’est l’incendie, le 13 décembre, de l’entrepôt où étaient rangées les machines à voter, qui impose ce report à la Commission électorale nationale indépendante. Car 10% du corps électoral était concerné.
La semaine d’attente supplémentaire peut faire vite monter la tension entre les supporteurs des 21 candidats à l’élection présidentielle. D’autant que dans l’attente de l’élection, le président sortant reste aux affaires. "Les problèmes en province sont énormes. Les retards d'arrivée du matériel sont colossaux. On ne voit pas trop comment ils arriveront à faire tout cela en une semaine, même en mettant les bouchées doubles", s'interroge un observateur repris par l’AFP.
L’opposition voit la main de Kabila dans cet incendie. Pour elle, c’est une nouvelle façon de retarder l’échéance et de se maintenir au pouvoir. Pas moins de 8 000 machines à voter sur 10 000 et près de la moitié des 8 800 isoloirs ont brûlé.
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