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LA PHOTO. Le festival annuel de la minorité Oromo s'est mué en journée de lutte

Le festival religieux Irreecha s'est mué en manifestation politique, un an après la mort de 55 Oromos dans un mouvement de foule provoqué par l'usage de gaz lacrymogènes. «A bas le gouvernement», ont chanté les participants croisant les bras au-dessus de la tête, signe devenu le symbole de la minorité Oromo, la plus importante du pays, en butte au pouvoir central tenu par les Tigréens.
Article rédigé par Michel Lachkar
France Télévisions
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Comme chaque année, des dizaines de milliers de membres de l'ethnie oromo se sont rassemblés le 1er octobre à Bishoftu, à 50 km au sud-est d'Addis Abeba, pour célébrer la fin de la saison des pluies. Contrairement aux années précédentes, la police n'est pas intervenue lorsque les participants ont exprimé leur colère envers le gouvernement tenu par les Tigréens du nord du pays, qu'ils accusent de marginaliser les Oromos. (AFP/ Tiksa Negeri)

La minorité Oromo fête la saison des pluies, un festival devenu très politique. Comme chaque année, des dizaines de milliers de membres de l'ethnie oromo se sont rassemblés le 1er octobre à Bishoftu, à 50 km au sud-est d'Addis Abeba, pour célébrer la fin de la saison des pluies. Contrairement aux années précédentes, la police n'est pas intervenue lorsque les participants ont exprimé leur colère envers le gouvernement tenu par les Tigréens du nord du pays, qu'ils accusent de marginaliser les Oromos.

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