"Razzia" ou le portrait de la "majorité silencieuse" du Maroc
Le nouveau film engagé de Nabil Ayouch, Razzia, sort mercredi 14 mars. Cinq personnages, cinq destins qui dressent un portrait de la société marocaine depuis les années 80.
Un instituteur de campagne, une femme libre et rebelle, un restaurateur juif, un jeune musicien homosexuel et une adolescente des beaux quartiers. Tous épris de liberté et résistants à l'oppression : de l'arabisation forcée dans les années 80 à l'homophobie qui revient en force au Maroc ou encore la discrimination des juifs et des femmes. "J'avais envie d'explorer une réaction face à l'oppression", explique le réalisateur de Razzia.
3e film engagé d'Ayouch
Nabil Ayouch a écrit ce film avec sa compagne, Maryam Touzani, comédienne et personnage principal de Razzia, au cinéma mercredi 14 mars. Il n'en est pas à son premier film engagé après Les Chevaux de Dieu et Much loved. Razzia est une radiographie d'un Maroc en pleine ébullition. C'est sur fond de révolte que ces cinq personnages finiront par se croiser, trois hommes et deux femmes totalement investis dans la mutation de leur pays.
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