RD Congo : affrontements meurtriers à Kinshasa
Au Congo, les opposants à Joseph Kabila craignent que le scrutin présidentiel soit retardé. Des affrontements entre les manifestants et la police lundi 19 septembre ont fait entre 17 et 50 morts.
Ce bâtiment en cendres abritait le siège du principal parti d'opposition de la République démocratique du Congo. Il n'en reste plus rien. Dans la nuit de dimanche à lundi, il a été incendié volontairement par des hommes armés. À Kinshasa, deux autres locaux appartenant aux opposants au pouvoir ont subi le même sort. Des violences que les leaders de l'opposition attribuent à des miliciens à la solde des autorités. Un acte signé en quelque sorte.
Kabila refuse de quitter le pouvoir
À l'origine de ces nouvelles violences, le maintien au pouvoir de Joseph Kakila, président du pays depuis 15 ans. L'opposition réclame son départ à la fin de l'année. Lui refuse d'organiser de nouvelles élections pour l'instant. Alors pour faire pression, la rue s'organise. Lundi à Kinshasa, la marche organisée par l'opposition a dégénéré en affrontements de rue très violents. Il y a eu plusieurs dizaines de morts. Des opposants déterminés qui n'entendent offrir aucun délai supplémentaire au président sortant.
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