Coronavirus aux Seychelles : zéro mort depuis le début de la pandémie
Avec seulement 145 cas de coronavirus et aucun décès depuis le début de la pandémie, les Seychelles font figure de meilleur élève en Afrique.
Le dernier cas de coronavirus enregistré aux Seychelles (lien en anglais) remonte au 22 septembre. Un homme de 71 ans, arrivant d'Inde, a été testé positif. Il a immédiatement été mis en isolement. Au total, l'archipel de l'océan indien compte 145 cas de Covid-19.
Au 04 octobre 2020 : + 1 500 000 de cas de #COVID19 en Afrique - avec + 1 200 000 de guérisons associées et 36 000 décès signalés. Consultez les chiffres par pays sur le tableau de bord COVID-19 de l'OMS pour la Région Afrique : https://t.co/RrZqWrEUFm pic.twitter.com/UwFNfu5eCA
— OMS Afrique (@OMS_Afrique) October 4, 2020
Les Seychelles ont fermé leurs frontières en mars pour éviter que le virus ne se propage, se privant ainsi des revenus liés à l'industrie du tourisme. Paradis du tourisme de luxe, le pays a accueilli en 2018 plus de 360 000 visiteurs, surtout des Européens, soit deux fois plus que dix ans auparavant, et près de quatre fois sa population (95 000 habitants). Des centaines de Seychellois travaillant dans le secteur touristique sont désormais sans emploi et la roupie seychelloise a perdu plus de 40% de sa valeur face aux principales devises étrangères.
Le pays a connu sa grande frayeur en juin dernier. Soixante-dix marins africains, tout juste arrivés aux Seychelles pour embarquer sur des thoniers espagnols, avaient été contrôlés positifs au Covid-19. Originaires de Côte d'Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso, du Sénégal et du Ghana, ces 70 personnes faisaient partie d'un groupe de 200 marins arrivés à Mahé, principale île du pays, pour remplacer les équipages qui venaient de passer six mois en mer à pêcher le thon. Privé de revenus touristiques, l'archipel s'est tourné vers la pêche, son deuxième principal secteur d'activité économique, en acceptant la rotation des équipages, pour obtenir des devises étrangères.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.